Les élections américaines ne m’ont pas permit de suivre
d’aussi près que je l’aurais souhaité la campagne de la primaire de la droite
et du centre (que je vais simplement noter PDC). Je voulais tout de même partager mon
analyse après avoir visionné les trois débats, parcouru succinctement quelques
gros titres de la presse internet et écouté les émissions de France inter « l’Esprit
public ».
Mon point de vue sera donc celui d’un observateur extérieur.
Dans cet article, je vais revenir rapidement sur les enjeux
avant de résumer mon impression générale des derniers débats, classer les
candidats et me livrer à quelques opinions et prédictions concernant les résultats !
1) Les enjeux
Si je devais retenir deux enseignements principaux de la
victoire de Donald Trump, cela serait que la demande populaire de changement
est forte, et que les primaires comptent énormément.
Elles comptent car elles vont décider d’une partie non
négligeable de l’équation qui déterminera les élections Françaises. Le
vainqueur de la PDC sera probablement un des deux choix sur lesquels devront se
porter les électeurs lors du second tour. Les thèmes abordés peuvent influencer
la campagne présidentielle et définir les thèmes qui ressortiront, par
opposition, des primaires de la gauche.
Avec un président à 16% d’opinion favorable, une gauche extrêmement
divisée qui devrait présenter aux moins quatre candidats au premier tour, auquel
il faut ajouter le cas Macron, il semble clair que les chances de
la droite de se retrouver au second tour son particulièrement élevés. Du moins
intuitivement.
Or, l’élection de 2017 semble plus que jamais déterminante
pour l’avenir du pays. Les défis qui se posent sont de nature historique, et la
récente élection de Donald Trump ne fait que renforcer ce constat. Outre un taux
de chômage élevé et un endettement qui laisse peu de marge de manœuvre, c’est
sur la scène internationale que se pose les principaux enjeux. La menace de la
Russie, du terrorisme, les millions de réfugiés qui se bousculent aux portes de
l’Europe, une Union Européenne au bord de l’implosion, la lutte contre le
réchauffement climatique remise en question par l’élection américaine et un
Etat d’Urgence qui semble se prolonger indéfiniment, sans oublier les nouvelles
technologies qui posent un défi considérable sur l’emploi, la cohésion sociale
et les libertés individuelles... les sujets graves ne manquent pas.
Devant cette liste non exhaustive, qu’est-ce les différents candidats ont à
offrir ? Quelles sont leurs différences principales ?
2) Principaux enseignements à retenir des débats
Les médias semblent avoir rapidement résumé les débats à des
exercices ennuyeux et se sont arrêtés sur les querelles de personnes plus que
sur le fond des discours.
Je trouve cela déplorable, car en réalité de nombreuses
choses capitales ont été dites ou débattues durant les quelques sept heures
d’antenne.
Voici, débat par débat, ce que je retiens :
Le premier débat, très technocratique, a renforcé l’idée de
départ : un grand virage à droite sur le plan économique et social, et des
différences dans les détails et les styles plus que dans les grandes
orientations.
Tous les candidats sont d’accord pour :
Supprimer les 35 heures, supprimer l’ISF, baisser les impôts
sur le revenu, baisser les impôts sur les sociétés, baisser les cotisations
patronales, rendre les allocations chômages dégressives et les minima sociaux
sujets à contrepartie, réduire drastiquement le nombre de fonctionnaire, mettre
en cause ou marginaliser le rôle des syndicats, augmenter l’âge de départ à la
retraite et de manière générale pratiquer une politique de l’offre en abaissant
massivement les charges des entreprises (y comprit des très grandes).
Les plus « honnêtes » comme Fillion veulent
financer ces baisses drastiques d’impôts par les suppressions de fonctionnaires
tout aussi drastiques et une hausse de TVA ; les moins rigoureux admettent
ne pas chercher à respecter les règles de Maastricht des 3% de déficit.
Un programme social et économique que l’on peut considérer
comme « ultra libéral » (1).
Les différences seraient difficiles à lister ici, mais je
voudrais tout de même signaler les principaux points qui semblent départager
les candidats.
1)
L’immigration et la sécurité
Nous avons deux camps. D’un côté Sarkozy et Copé
qui se livrent à ce qu’il faut bien appeler du populisme en proposant des
mesures choc mais aux effets forcément insignifiants car ne concernant que des
cas particuliers, et derrière tout cela beaucoup de bruit et de propos que le
front national se permet de juger extrémiste (sic).
De l’autre, Alain Jupé et NKM, qui se retrouvent obligé de
constater que les lois en places et les outils actuels sont parfaitement
adaptés à la lutte contre le terrorisme et l’immigration illégale, tout en
remettant en cause le manque de moyen.
Au delà des propositions des uns et des autres, ce sont les
mots et les discours tenus qui différent énormément. Jupé incarne le camp du
dialogue, du rassemblement et du vivre ensemble. Sarkozy celui du populisme, de
la surenchère et de la peur (comme si la gauche n’avait pas suffisamment fait
dans ce domaine).
A la lumière de la campagne de Donald Trump, je ne peux
m’empêcher de voir de grandes similitudes dans les moyens et les mots déployés
par Sarkozy pour arriver à ses fins. C’est clairement ce principal clivage avec
Jupé que nous ont vendu les médias lors des dernières semaines.
Deux autres candidats sortent du pack :
Fillion, via un programme très libéral, veux supprimer entre
500 et 600 mille postes de fonctionnaire et abaisser dans des proportions sans
précédent les charges sur les entreprises. Il affiche une russophilie que les
experts qualifient d’inquiétante (2). Bien entendu, vouloir faire de Poutine un
allié est un vœux louable, par pur intérêt géostratégique et pour éviter
une escalade guerrière d’autant plus dangereuse que Donald Trump va accéder à
la maison blanche. Mais croire que Poutine va se contenter d’une poignée de
main lorsqu’on sait qu’il a tout intérêt (pour se maintenir au pouvoir) à entretenir
un rapport de force conflictuel avec l’occident relève au mieux de la naïveté,
au pire de l’aveuglement.
On notera également que Nathalie Kosciusko Morisset (NKM) cherche
à séduire la jeunesse. Elle est la principale candidate à s’inquiéter du réchauffement
climatique (ne lâchant pas ses mots depuis que Sarkozy à tenu des propos climato
sceptique digne de Donald Trump) et semble la seule candidate à avoir pris la
mesure de la réalité des nouvelles technologies.
Ce premier débat n’avait pas mentionné les
principaux défis qui encadrent pourtant tout le reste : la politique
étrangère en Afrique et Moyen-Orient, l’Union Européenne et le réchauffement
climatique.
Le second débat fut de loin le moins regardable. Autant la
modératrice du premier avaient été particulièrement efficace, autant les deux
femmes conduisant le second furent en tout point catastrophiques. Interrompant
sans arrêt les candidats, tentant de les monter les uns contre les autres et
affichant un sourire déplacé, comme s’ils s’agissait d’une émission de télé
réalité.
Leur choix de traiter les thèmes polémiques, souvent amené
par Sarkozy, comme la place du centre dans la primaire n’a pas laissé de place
aux sujets majeurs évoqués plus haut. Il en ressort que l’homme fort est
décidément Fillion, et que l’exercice ne favorise pas Sarkozy qui s’est trouvé
attaqué de toute part.
J’en vien donc directement au troisième débat, décisif.
Une fois de plus les médias parlent d’un débat ennuyeux (3).
Au contraire, ce dernier rendez-vous m’a pour ma part passionné.
Commençons par mentionner une fois pour toute l’incroyable
amateurisme des modérateurs. Interrompant sans cesse les différents candidats,
tentant de les monter les uns contre les autres sans succès, balayant les
sujets majeurs comme l’avenir de l’Europe pour ramener des polémiques sur le
tapis, rappelant le temps de
parole constamment pour les laisser finir avec des disparités conséquentes...
leur manque de professionnalisme a exaspéré les candidats à tel point que le
débat à faillit tourner à un affrontement modérateur/candidat. La palme revient
à Jean Pierre Elkabbach, ignorant son sujet, posant des questions basés sur des
idées fausses et se permettant de railler les candidats avec un mépris
incroyable.
Malgré le niveau lamentable des journalistes, les deux
heures trente de débats furent riches en enseignement.
1)
L’élection de Donald Tump
Certains candidats se livrèrent à des commentaires
déplorables, utilisant la victoire du milliardaire pour conclure que la fin
justifiait les moyens (sic). Personne ne juge opportun de condamner le
personnage et ses penchants racistes, sexistes, homophobes et xénophobes. Jupé
et Fillion prennent tout de même de la hauteur en analysant les conséquences en
matière de politique européenne et étrangère dans le nouveau monde qui
s’annonce.
2)
L’attitude face au FN.
N’en déplaise à NKM, la droite n’appellera pas à voter
contre le FN en cas de second tour PS-FN aux présidentielles, ou lors des
législatives. Certains ont botté en touche (Jupé) d’autres sont allés jusqu'à
mettre le front de gauche et le FN sur un pied d’égalité pour justifier leur
position de ni-ni (Copé). Une belle leçon de défense des valeurs
républicaines...
3)
La politique étrangère
Autre sujet capital qui a vu certains candidats (Copé en
tête) se livrer à des simplifications monstrueuses, tandis que d’autres ont
fait preuve de leur total incompréhension de la nature des relations diplomatiques
en critiquant par exemple les concessions symboliques accordés à la Turquie
(pour éviter qu’ils nous envoient trois millions d’immigrés syrien pour
l’instant pris en charge dans des camps de réfugiés turques). L’amateurisme
affiché, pour des raisons populistes je l’espère, par la plupart des
candidats, n’est guère rassurante. Sans surprise, Jupé, Sarkozy et Fillion
semblent (dans l’ordre) les candidats qui maitrisent le mieux ces sujets.
4)
L’Europe
Enfin, on en parle, malgré les tentatives de Pujadas
d’éluder le sujet. Impossible de résumer en quelques lignes les sujets abordés,
mais la volonté de mettre en place un nouveau leadership et le simple fait de
reconnaître l’importance de l’enjeu sont bienvenus. Les candidats restent tout
de même très évasifs et ne semblent pas capables de diagnostiquer la cause
sociale qui explique le sentiment anti européen qui habite les peuples d’Europe
et explique le Brexit. On a discuté de la nécessité ou non d’un nouveau traité
sans pour autant remettre en question les politiques d’austérité, de
libre-échange et l’absence de vision commune aux pays membres. L’Europe pour
faire face au États-Unis plutôt qu’à la Russie, et pour défendre les intérêts
commerciaux plus que les peuples, voilà ce que je retiens à titre personnel.
La lutte contre le dumping fiscal pratiqué par l’Allemagne,
l’Irlande et les pays de l’est est également critiquée. Comme quoi, quand on
pose les bonnes questions on commence à toucher à des choses intéressantes.
5)
Le réchauffement climatique
Sarkozy n’aura pas osé le contester de nouveau.
L’affirmation de devoir tenir une ligne ferme face aux États-Unis est
rassurante. Le salut de la planète pourrait venir des européens (et des
chinois) si Trump essaye de remettre en cause la COP21. Une position unanime et
ferme qui est bienvenue compte tenu du danger majeur que représente le
réchauffement climatique, et le risque sans précédant que fait peser la
présidence de Trump sur le climat.
6)
Les nouvelles technologies
Sujet capital et enfin (brièvement) évoqué. Les candidats ne se distinguent pas
réellement mais le simple fait de voir pointer le revenu universel comme
solution à la disparition inévitable de nombreux emplois, remplacé par des
algorithmes et des machines (dans l’industrie mais également dans des
professions comme le journalisme !) est bienvenu.
7)
Le commerce international
On ressent l’effet Trump. Le libre échange à tout va
sans compromis semble avoir fait son temps. Alors que les USA viennent d’offrir
un contrat à Alstom de plusieurs milliards de dollars en exigeant que les
trains soit fabriqués aux USA (ce qui à conduit à la proposition de fermeture
de l’usine d’Alsace) et que des fleurons de l’industrie française comme Technip
sont rachetés par des intérêts américains pourtant bien plus petit
financièrement, entendre des hommes politiques contester cette
désindustrialisation continue est réconfortant.
8)
L’éducation
Un débat passionnant sur l’éducation. L’égalité à tout prix
est remise en cause afin de lutter contre l’échec scolaire. Certains (Le Maire)
cèdent à des extrêmes, au risque de tomber dans l’élitisme. D’autres proposent
des classes de niveau et de libéraliser le marché de l’éducation. Si chanter la
marseillaise (Copé) semble peu utile, le retour à l’uniforme est un vrai sujet
de débat. Un segment particulièrement intéressant qui me conduira a dédié un
article entier au sujet !
9)
Le social
Je termine en notant que, pour de nombreuses personnes, les
échanges risquent de siffler aux oreilles. Fillion explique sans ciller que les
enseignants vont devoir passer de trente deux à trente neuf heures et les
fonctionnaires travailler plus pour permettre de supprimer cinq cent milles
postes. Le Maire propose des emplois d’insertion payés cinq euros de l’heure,
et d’autres promettent le service militaire obligatoire aux élèves en échec
scolaire, le passage en force sans consulter la CGT ni le parlement de
l’abolition du code du travail au profit des accords de branche... la liste est
longues et les discours tenus constituent autant de pain bénit pour la gauche,
à condition qu’elle se trouve un candidat capable de répondre à ce florilège de
propositions particulièrement explosives !
3) Le combat des chefs : vainqueurs et vaincus !
Par ordre décroissant, voici, à mon sens, le classement
final des prétendants :
7. Jean François Copé 1/10
Son talent oratoire aura surtout servi à déverser un torrent
de radicalisation qui ne devrait profiter ni aux autres candidats ni à la
droite en général. Difficile de l’imaginer rejoindre l’équipe de campagne du
vainqueur, à moins qu’il s’agisse de Sarkozy. Mais les nombreux missiles qu’il
lui a envoyé risque de le priver de cet honneur. Un candidat qui semble avoir
participé à cette élection plus pour régler des comptes personnels qu’autre
chose. A en croire les sondages, son message n’aura pas convaincu grand monde.
6. Bruno Le Maire 2/10
Il ne suffit pas d’être jeune pour incarner le renouveau. Un
amateurisme et une simplification des grands dossiers, des propositions et
valeurs très « vieilles » et réactionnaires lui ont fait perdre
son électorat de prétendu troisième homme au profit de François Fillion.
5. Jean
Frédéric Poisson 3/10
L’inconnu de cette primaire avait l’opportunité de porter un
message différent. Il s’est contenté d’essayer de paraître présidentiable et de
présenter une ligne confuse, au lieu, par exemple, de mettre le paquet sur les
valeurs chrétiennes. Quelques interventions concernant la critique de l’Etat
d’Urgence ou le danger de la déshumanisation des nouvelles technologies lui
permettent d’éviter la queue du classement.
4. NKM 5/10
Décidément une très mauvaise oratrice, NKM a eu le mérite
d’amener certains sujets sur la table. Le financement des mosquées, les
nouvelles technologies, une défense de la lutte contre le réchauffement
climatique et l’affirmation des valeurs républicaines face au front national.
Dommage que ses autres positions ne suivent pas cette ligne plus progressiste,
et que sa prestation oratoire nuise à son discours.
3. Alain Jupé 6/10
En tant que favori des sondages, Alain Jupé avait le plus à
perdre. Le recul et la distance qu’il a su prendre dans les premiers débats ont
fini par le couper du peuple lors du dernier round où ses interventions sont
souvent apparues comme molles. Je ne peu m’empêcher de faire le parallèle avec
Hillary Clinton. Un homme d’Etat maitrisant les sujets et ne s’abaissant pas à
la simplification et les formules choc. Son refus de verser dans le populisme
est à son honneur, mais cela lui permettra-t-il de séduire les électeurs ?
2. Nicolas Sarkozy 6.5/10
L’homme à abattre, cible des principales critiques, s’est
sorti plutôt bien d’un exercice clairement en sa défaveur. S’appuyant sur son
expérience et sa posture d’homme fort, ses interventions étaient plus
tranchantes et résonneront probablement mieux avec l’électorat populaire que
l’intellectualité de Jupé. Reste que son style et sa campagne honteusement
populiste risque de faire fuir l’électorat centriste. Pour lui, le taux de
participation à la primaire sera déterminent.
1.
François Fillion 9/10
Pointé quatrième à 11% d’intention de vote avant le premier
débat, l’ancien premier ministre de Sarkozy est apparut comme l’homme fort de
cette campagne. Présidentiable, droit dans ses bottes, clair dans son message,
Fillion est désormais au coude à coude avec ses deux principaux adversaires (le
dernier sondage publié le donne à 29% !) et pourrait très bien créer la
surprise. Le système médiatique a cherché à nous vendre un duel Jupé – Sarkozy.
Il se pourrait bien que le troisième homme s’invite au second tour. Reste que
sa position ultra-libéral est difficilement défendable.
Pour qui voter ?
Les élections américaines m’ont convaincu de deux
choses. Il faut voter aux primaires, et il faut voter pour le candidat qui vous
inspire, pas pour celui qui rentre dans le cadre de vos calculs.
Si vous vous retrouvez dans les valeurs de la droite et du
centre, Fillion est votre homme. Son choc ultra libéral est là pour choquer, le
discours s’adoucira probablement lors de la campagne présidentielle. Il semble
clairement le mieux à même de gagner la présidentielle, de par son aisance affiché lors des débats et son absence
de casseroles notoires. Sa position vis à vis de la Russie demeure
particulièrement inquiétante, mais ne semble inquiéter que les experts et les
diplomates.
Si vous êtes plutôt centriste voir de gauche, vous envisagez
de voter pour d’autre raisons que la victoire finale : en clair, mettre un
terme au populisme et à la xénophobie affiché par Sarkozy. Dans ce cas, votre
choix ne peut se porter que sur Alain Jupé, le seul défenseur du vivre ensemble
et seul candidat à avoir refusé de jouer sur les peurs et le racisme pour se
faire élire. Voter pour lui revient à dire : non, la France n’est pas
l’Amérique, et le populisme n’a rien à faire dans une formation politique voué
à exercer le pouvoir.
Quelques prédictions ?
L’inconnue principale concerne la participation, et de ce
fait les sondages présentent une marge d’erreur qui les rend pratiquement inutiles.
Si je devais m’hasarder à une prédiction, je donnerais
Sarkozy et Fillion au second tour. Le premier dispose d’une base de fidèles et
d’un sens populaire qui lui fera probablement gagner des votes chez les
populations rurales et âgées.
Le second possède incontestablement un momentum et devrait bénéficier du fait d’être le
candidat hors système (troisième homme).
C’est peu être un peu tiré par les cheveux quand on parle
d’un ancien premier ministre, et une forte participation d’électeurs de gauche
devrait permettre à Jupé de se qualifier malgré tout.
Réponse ce soir, d’ici là, pas d’excuses, allez voter !
Notes:
(1) L'esprit public, émission du dimanche 13 Novembre
(2) L'esprit public, émission du dimanche 13 Novembre
(3) Le monde.fr et lefigaro.fr
Lecture éclairante et motivante avant le vote.
RépondreSupprimerEt pour le prono, rendez-vous ce soir...